MAURICE DE VLAMINCK
1876-1958
L’un des maîtres du fauvisme de 1905 à 1908, il vit à Rueil de 1902 à 1914. Fils d’un violoniste et d’une pianiste, il exécute ses premières peintures vers 1893, mais gagne initialement sa vie en tant que violoniste. C’est en 1900 qu’il rencontre André Derain dont il reste proche jusqu’à ce que la guerre et leurs vies divergentes les séparent en 1918. Il s’installe à Rueil Malmaison dès 1902 dans l’ancienne rue des Gourlis, puis va occuper différents logements : boulevard Solferino ; en 1905, boulevard des Ormes (actuel boulevard du Général de Gaulle) ; avenue Victor Hugo ; il réside plus longtemps au 33, rue du Docteur Guionis (actuellement au 61) pour déménager pour la dernière fois à Cecil Cottage, un ermitage isolé dans le bois de Saint-Cucufa où Moïse Kisling et Pablo Picasso lui rendaient visite. C’est en 1905 qu’il se fit connaître au Salon des Indépendants puis au Salon d’Automne où avec Henri Matisse, André Derain, Albert Marquet et quelques autres, leur peinture, une explosion de couleurs pures créa le scandale. Le marchand Ambroise Vollard lance sa carrière. Peintre de paysages et de natures mortes, illustrateur, céramiste, découvreur de l’art africain il participe à des expositions internationales. Ecrivain, il publie dès 1901 des articles dans Le Libertaire, un journal anarchiste puis écrira de nombreux livres et autobiographies. Il passe la deuxième partie de sa vie à Rueil-la-Gadelière (en Eure-et- Loir) et peint alors des paysages tourmentés aux couleurs sombres. Il y meurt et y est enterré en 1958.
Il fixa des paysages de Rueil dans des œuvres telles que L’Etang de Saint-Cucufa, La Maison du peintre à la Jonchère ou Les Coteaux de Rueil.
Jeannine Levacher SHRM (Mai 2018)