D’abord engagé dans la carrière des armes, il se dirige vers la religion en intégrant l’ordre des Capucins. Remarqué par Richelieu, il débute une carrière politique et diplomatique d’envergure.
En 1599 il renonce aux vanités du monde et entre chez les religieux Capucins d’Orléans.
C’est en 1612 que débutent ses fructueuses et fidèles relations personnelles avec Richelieu. Il devient son « éminence grise » son ami, son confident et son homme de confiance. Grâce à son réseau de moines Capucins, il crée, au service du Cardinal, un vaste réseau de renseignements. Lorsque le Cardinal était à Ruel, le Père Joseph le rencontrait mais n’avait pas de chambre attitrée au Château. C’est pourquoi au printemps 1638, lors de sa première attaque cérébrale, le Cardinal lui proposa de s’installer à Ruel. En bon Capucin, il loge dans la maison du garde où il s’éteint en 1638.
Cette maison, située au 34 boulevard Richelieu, transformée et agrandie en 1833 devient une belle propriété, mais peu à peu, au fil des siècles, mal entretenue, elle allait se dégrader. La ville s’en porte acquéreur et, après de nombreux travaux de restauration, ouvre le centre culturel de l’Ermitage en 1993.
(Vous pouvez lire « La Mort du Père Joseph » par Roger Woestelandt – Bulletins 1 – 2 et 15 de la SHRM)